Le blog de Lune sensuelle

La lune malicieuse s’est invitée à mes cotés
Illuminant mon corps à moitié dénudé
J’attends fébrile mon désirable prince charmant
Qui honorera avec ardeur sa belle aux bois dormant

Je vais te montrer ce qu’Alice a de plus alléchant
En ouvrant mon coffre où étincelle un splendide diamant
Embrasse-moi mon roi ! Je t’emmène au pays des merveilles
Tu ouvriras délicatement toutes mes portes avec ta clé de soleil


Je suis une douce louve déshydratée et affamée
Offre-moi du miel et une pomme pour la savourer
Mon Robinson ! Enlace-moi contre ta peau bouillante
Car appétissante sera la nuit avec ta lune vibrante

Le ciel zébré d’éclairs est devenu orageux
Nos corps sont inondés par des gestes fougueux
Blanche sera la neige qui tombera sur moi durant des heures
Dans ce jardin enchanteur où Merlin dansera avec ferveur

Quand de ton désir

Naît ma friandise

Je ne puis résister d’une aussi belle surprise

Mon regard gourmand

S’attarde un instant

Pour repousser ce tant attendu moment

De mes doigts, quelques effleurements

Suivent des caresses inlassablement

Faire durer le plaisir un peu plus longtemps

De ma bouche entrouverte

Ma langue à la découverte

Tous mes sens en alerte

S’insinuant dans les moindres recoins

Point par point

Nul endroit n’échappe à mes soins

La douceur de ta peau

La vigueur de ce joyau

C’est vraiment, vraiment trop …..

Caresses lang…. oureuses et baisers liquoreux

Je plonge dans tes yeux

Pendant cet instant délicieux

Ta respiration saccadée

Ton esprit désorienté

Me laisse émerveillée

Mon regard dans ton regard

Je sens déjà que tu t’égares

C’est ma plus belle victoire

Ce moment tant espéré

Est enfin arrivé où, à ton apogée

Tu m’offres ce présent tant convoité

Lune sensuelle

J'ai parcouru ton corps,
A la recherche d’un trésor.
Serais-je aveugle ou ébloui,
Par tes formes si jolies,
Pour ne pas voir que ce diamant,
C’est ton corps, tout simplement.
Ta silhouette, tes formes pures,
Sont le chemin de ma luxure,
Et je succombe à ce pêché,
Quand je te vois déshabillée.

De la rondeur de tes seins,
A la chute de tes reins,
De tes lèvres douces, humides,
A ta fleur que je butine,
De cette jolie petite faiblesse,
A la courbe de tes fesses,
Je sais le goût de ton corps,
Tout tes arômes et plus encore.
Senteurs sucrées de longues nuits,
Parfums secrets et interdits.

Quand enfin arrive le soir,
Que tes cuisses laissent entrevoir,
Ta petite flamme, ton étincelle,
Ta petite fente originelle,
J’abandonne alors la vie,
Et viens mourir dans ton lit.
Dans une étreinte passionnelle,
Une longue étreinte éternelle,
Encore une fois te faire gémir,
Un dernier souffle, dernier soupir.

Monter ensemble aux Septièmes Cieux,
Être à la même hauteur que Dieu,
Et déposer sur son Autel,
Ta sève intime au goût de miel,
Pour lui apprendre que la vie,
Ne se donne que dans un lit.

Nul besoin du Saint Esprit,
Ni de Joseph ou de Marie,
Le plaisir seul de la jouissance,
Peut mener à la naissance.
La passion de ton corps nu,
Te faire l’amour une fois de plus.

S’il est une fille plus belle que toi,
C’est que celle-ci n’existe pas.

Auteur inconnu.